L'Islande au naturel

Un rêve de gosse qui se réalise. Je ne saurais vraiment dire pourquoi mais l'Islande m'a toujours attiré. Peut être est-ce son coté loin de tout et pourtant si proche (à peine 3-4 heures en avion).

 

Donc me voila, fraîchement débarqué à Reykjavik et m'attendant à une capitale dans la pure tradition scandinave... c'était sans compter sur l'influence de la base américaine installée là depuis près de vingt ans.

Mon premier aperçu de l'Islande fût un Kentucky Chicken Fry... bravo pour l'ambiance.

 

Heureusement sorti de la ville la nature reprend ses droits. Après avoir planté la tente dans un des nombreux campings (le camping sauvage est interdit) nous sommes parti pour une petite virée parmi les cascades et autres chemins de randos. Cela fait du bien de ne pas voir une maison au loin. Marcher là-bas était intéressant: parfois nous évoluons sur des tapis de mousses ou dans des paysages quasi lunaires.

 

Il faut savoir qu'il n'y a pas de grands Geysers dans la partie sud de l'île. Par contre il y a plein de petites sources chaudes. Quel plaisir d'y aller le soir pour s'y relaxer. Il faut noter que le soir pouvait durer longtemps vu qu'il n'y fait pas vraiment nuit (en tout cas en Juin).

 

Je garde un autre souvenir impérissable: je ne me suis jamais autant gelé dans un sac de couchage! C'était ma faute, j'en avais pris un bien trop léger.

En me couchant je revêtais ma polaire, mes gants, un bonnet et j'essayais de trouver un position confortable que je puisse tenir jusqu'au matin. Typiquement le genre de souvenir à classer dans les "aujourd'hui il en rit encore!".

 

Peu importe, de l'Islande, je garde un autre souvenir, bien plus agréable. Les icebergs échoués sur une plage de sable noir. On avait l'impression d'évoluer dans un monde à part, on s'y glissait tout doucement, silencieux devant l'incongruité de l'endroit.