Quand j'étais sur la route... en Dalmatie

Ce voyage fut celui de la frustration. Pas celle de sa réalisation, non, mais plutôt de son élaboration. Autant dire que la nature, sous les traits d'un volcan islandais peu coopératif, ne m'a pas aidé. D'annulation en annulation j'ai finalement pu réserver un voyage une semaine avant le départ. Destination, la Croatie.

 

Le départ de Paris me prépara à la semaine qui allait venir. Départ à 4.00 h du matin d'Orly. Merci pour la grasse matinée!

La Croatie en quelques mots: c'est beau, calme, chaud. Les gens sont accueillants, cuisinent excessivement bien et ne sont, il faut bien le reconnaitre, jamais les derniers à sortir boire un verre. 

 

Je me trouvais sur l'île de Korçula (prononcé Korchula) dans une pension bien agréable où les repas étaient exquis. Il est vrai que cela déroge à mes principes nomades de bouger de chambre en chambre voire dormir à la belle étoile. Cependant, sur une île, il est plutôt difficile de circuler sans bateau et je n'ai jamais été très doué pour nager avec mes chaussures et mon sac de rando.

Contrairement à mon a priori initial les marches ont été diversifiées et l'emploi du temps bien rempli. Levés aux aurores et revenus pour le dîner. Une fois encore, merci pour les grasses matinées.

La journée se composait de marches, de baignades et de visites de villes. Une remarque concernant les plages: le sable n'existe pas en Croatie, inutile de le rechercher. Il est aussi recommandé de se munir de petits chaussons type chaussures de plage / kayak pour éviter de retenir un cri à chaque pas. Les galets ne sont pas nos amis, loin de là.

 

Un bon souvenir est celui de cette longue marche au terme de laquelle nous avons déjeuné dans un petit restaurant de pêcheurs. Nous sommes passés par des chemins de rien du tout, creusés par le temps, pour ensuite partir se baigner dans une crique déserte et découvrir les trésors cachés de la mer Adriatique. Un vrai plaisir, tout simplement.